Notion, ou comment je bricole mon guide de voyage

Préparer son voyage, c’est déjà partir un peu… J’aime beaucoup les guides de voyages mais l’expérience montre qu’ils sont souvent très incomplets par rapport aux ressources que je trouve sur le net ou à mes propres centres d’intérêt. A titre d’exemple, je me moque totalement des pages sur les hôtels ou les restau mais je suis particulièrement curieuse de l’architecture des villes, je raffole des musées et observer la faune ou la flore me met en joie. Bref, cela fait pas mal d’années que je fais mes propres compilations à grand coup de copier/coller depuis les pages wikipédia, de guides au format numérique, ou de tout autre ressources accessibles derrière un écran.

J’ai commencé par en tartiner mes cartes dans GoogleMap et puis bientôt, j’ai eu besoin de les coupler d’un « carnet de note » plus structuré. Dans la vie quotidienne, mon calepin préféré, celui dans lequel je note tout ce que j’ai besoin de me souvenir, de mettre en forme, voire de partager c’est Simplenote.

Présent sur mon téléphone, sur mes tablettes, sur mes ordi, il ne se passe pas une journée sans que j’y glisse une liste de course, une idée de rando, de bricole ou le lien vers un article à lire plus tard. Il est léger, fonctionne parfaitement en mode avion et (pour réintégrer ce que l’on a saisi sur un autre support) sa simplicité lui permet de s’ouvrir en deux secondes même avec une connection cachochyme.

En revanche, s’il est un carnet de note génial, sa simplicité (qui limite la présentation à du texte brut, des liens et des listes à cocher et une gestion des tag) en limite l’usage.

Et puis, j’ai découvert Notion. Notion, c’est un espace de travail en ligne dont je n’utilise sans doute qu’une infime portion des ressources. C’est l’outil de productivité à la mode qui gère des bases de données, offre tout un tas de template plus complexes les uns que les autres et constitue un puissant outil de partage. Je concède que toutes ces fonctions ne m’intéressent absolument pas, ni à titre personnel, ni à titre professionnel. En revanche, j’ai été totalement séduite par la possibilité de stocker dans ses notes du contenu particulièrement riche et ce, de façon structurée. Texte mis en forme, titre, photographies, cartes, liens, liste, calendrier… se calent très facilement dans des pages organisées et clairement présentées.

Tout cela est stocké en ligne et est accessible depuis son ordi, son téléphone ou sa tablette.

D’un point de vue pratique, en général, j’arpente le web et nourrit mon « calepin/guide de voyage » sur mon ordi (parfois sur mon Ipad) et je le lis le moment venu sur mon téléphone. Pour éviter de consommer trop de data à l’étranger, il faut cependant penser à accéder à toutes les pages qui le composent sur son téléphone afin d’en télécharger le contenu et de lire ensuite en mode avion.

Je n’utilise pas les templates (je préfère organiser mes pages en fonction de mes propres besoins) mais vous pourrez constater que la bibliothèque est vraiment très importante, vous y trouverez sans doute votre bonheur !

Je ne vais pas vous décrire par le menu tout ce qu’il est possible de créer dans ces pages et préfère vous indiquer le lien des guides en ligne qui permet d’en mesurer la richesse. Sachez également qu’il est extrêmement simple de collaborer en ligne.

A mon sens, le seul inconvénient majeur de Notion tient à la difficulté à copier plusieurs blocs de texte en même temps (je récupère souvent quelques contenus que je colle dans mes cartes Google Map). Plutôt que de multiplier l’opération en autant de bloc à copier, je préfère générer un .pdf de la page et le copier ensuite très facilement.

Enfin, si vous utilisez Chrome, penser à désactiver la traduction automatique de la page en français qui génère un bug insurmontable (à moins que cela ait été corrigé, il y a peu).

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