Un brin lassée de perdre du temps à arrimer les sacs que j’empile sur mon porte- bagages arrière (au dessus de mes sacoches), il m’est venu l’idée de faire un grand sac fourre-tout où je pourrai désormais poser mes courses, mes vaches à eau ou mon pantalon de pluie sans perdre de longues minutes à assurer mon chargement – et aussi cesser de jouer au petit Poucet (si vous avez croisé un paquet de comté sur la route d’Albert, vous savez désormais qu’il m’appartient).
Je n’ai pas besoin d’un sac parfaitement étanche, puisqu’à cet endroit j’entrepose mes emplettes du jour, mes antivols et globalement tout ce qui a besoin d’être accessible ou ôté rapidement dans la journée (notamment mes vêtements de pluie).
J’ai donc opté pour un grand volume posé tant sur le porte-bagage que sur les sacoches arrières, aéré par le fond (pour pouvoir le laver à grande eau en cas de fuite) et dont le contenu est arrimé en quelques courtes minutes.
Après mesure (j’ai des sacoches arrières Vaude Aqua Back Plus accochées sur un porte bagage Tubus Logo Evo) j’ai retenu le principe d’un cube de 34/34/34 cm maintenu au fond (pour éviter les effets de glissement) et compressé par des sangles à demeure sur le dessus.
Le fond est cousu dans une chute de cordura noir enduit très solide : il est constitué d’un carré de 34/34 avec un rebord de 12 cm de chaque coté (donc un plan de coupe de 62/62cm en ajoutant 2 cm. pour faire un repli épais en haut). Il est pourvu de 6 œillets de 14 mm en son centre (pour permettre de le fixer sur le porte bagage) et de petits œillets sur les cotés (pour assurer l’évacuation de l’eau en cas de lavage).
J’ai ajouté sur les bords une sangle cousue à intervalle régulier (pour permettre d’y passer des sangles de serrage) qui viennent ensuite se fixer autour de la tige de selle (pour assurer un peu plus sa stabilité sur le porte bagage).
J’utilise en effet depuis très longtemps des sangles » rok straps » qu’il me suffit de faire passer dans les passants constitués par la sangle jaune, mais on peut aussi utiliser des tendeurs ou des sangles faites maison.
Par ailleurs pour rigidifier davantage les coins j’ai tendu un élastique entre chacun d’eux (en fixant des œillets de part et d’autre) :
Enfin, j’ai cousu au dessus un rebord plus léger (en nylon ripstop orange) de 22 cm. fermé au sommet par un élastique et un tanka.
Il ne me restait plus qu’à le poser sur les sacoches arrière, faire passer un peu de velcro [abandonné ensuite pour une tresse en dyneema, cf. in fine] dans les gros œillets du fond pour le fixer sur le porte bagage et boucler la sangle autour de la selle.
Et hop, désormais je peux y déposer tout mon fatras, le refermer et le sangler en un tour de main pour repartir ! Il n’est pas parfaitement étanche mais sa protection me suffit bien pour les objets que j’y dépose !
J’ai fixé le fond avec trois velcros (il ne s’agit que d’assurer sa stabilité) mais on peux aussi y mettre des sangles d’un centimètre (finalement, je l’ai fixé avec une tresse en dyneema) et j’ai – pour l’instant – passé mes sangles Rok sur les passants du coté. J’ajusterai en fonction du contenu du sac et de sa stabilité en roulant (c’est volontairement que j’ai fait des passants tout autour : si nécessaire, je peux changer la place des sangles voire même en rajouter si besoin). j’attire enfin votre attention sur le fait qu’il a été conçu pour reposer sur mes sacoches Vaude qui, quand je voyage, sont très hautes et très larges mais non pour être utilisé sans ces renforts latéraux).
Enfin, dès que je dispose d’une balance de cuisine, je complète mon billet en vous précisant le poids de ce fourre-tout ! Le sac pèse 176 g (non compris les sangles Rok).
Je complète mon billet pour vous indiquer qu’in fine je n’utilise plus de velcro pour fixer le fond sur le porte-bagage. En effet, si le velcro fait parfaitement son office et que je n’ai jamais eu à me plaindre du moindre décrochage, je passais beaucoup trop de temps à l’accrocher quand je devais retirer la sacoche.
J’ai donc opté pour une tresse en dyneema que j’ai mis en double avant de faire des transfilages de la largeur d’une perle. Il ne me restait plus qu’à fixer la perle a une extrémité, à ajouter dessous une rondelle découpé dans un emballage plastique pour qu’elle ne se sauve pas par les œillets du fond.
Je fais passer la tresse par les oeillets en enserrant le porte bagage, quand j’ai fini mes petits tours, je passe la perle dans un espace ah hoc (crée par les transfilages successifs) et hop, en selle Simone !
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