De l’importance PRIMORDIALE de la qualité de l’essence !

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Cela fait maintenant plusieurs années que j’utilise avec assiduité deux réchauds à essence : Le MSR XGK avec lequel je fais (en extérieur) mes teintures de laine dans de grosses marmites et le Primus Omnilite plus petit, plus léger et plus réglable avec lequel je voyage.

J’ai découvert fortuitement à quel point la qualité de l’essence était absolument fondamentale. En effet, utilisant mes réchauds toute l’année , j’ai stocké quelques litres de carburants . Bien mal m’en a pris!! Si le MSR XGK , beaucoup plus rustique (il n’a quasiment aucun réglage possible) pouvait encore fonctionner, le Primus était devenu absolument INUTILISABLE!!

Je n’arrivais même plus à faire bouillir de l’eau sans devoir le nettoyer après chaque utilisation.

J’ai donc vérifié sur Internet et oui, l’essence se dégrade très rapidement (quelques mois ou semaines) , d’autant plus qu’elle est entreposée dehors ou que les conditions de températures sont extrêmes.

Il se forme une gomme brune extrêmement collante qui bouche non seulement la buse mais aussi la chambre de combustion.

Si le MSR XGK résiste un peu (même si cela ne lui vaut rien) l’omnilite de Primus , aussi délicat que de la dentelle de Calais, était immédiatement encrassé et à chaque repas je perdais mon temps à le nettoyer :

Mais comment s’en débarrasser de son essence une fois le constat posé : la mienne est pourrie?

La solution est peut être de la rapporter à la station service, j’avoue ne pas avoir essayé : celle qui était sur ma route était automatisée. Mais il a des GRILLES d’évacuation tout autour de la zone de distribution pour que l’essence qui déborde des véhicules lors du remplissage ne se retrouve pas dans la nature.

C’est là que j’ai vidé mon fond de bouteille, le changement de carburant a été providentiel : j’avais à nouveau un réchaud fonctionnel 😀

2 commentaires sur “De l’importance PRIMORDIALE de la qualité de l’essence !”

  1. Bon à savoir ! Merci pour l’info.

    J’ajouterai que le type d’essence utilisé est très important aussi. La première fois que je me suis servi de mon réchaud multi-fuel, c’était en Ouzbékistan. J’avais pris le type d’essence le moins cher qu’on trouvait là, avec un indice d’octane de 89. Le résultat a été catastrophique : des fumées noires répugnantes, qui couvraient les gamelles de suif et rendaient les plats inmangeables !
    J’ai d’abord cru que c’était moi qui me servais mal du réchaud. Mais quand j’ai troqué cette essence bas de gamme pour du sans plomb, tout est rentré dans l’ordre. En Asie centrale, je ne me souviens pas qu’on trouvait du SP98 (indice d’octane 98), mais on arrivait à se procurer du SP95, ou à défaut du SP92, qui faisait l’affaire.

    1. Merci Erwan pour cette précision. Je n’avais pas osé tenté l’essence bas de gamme en Asie Centrale, maintenant j’ai confirmation que c’était une bonne idée! 😀
      (et en effet je n’avais jamais trouvé mieux que du 95 d’octane)

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